Les 350 ans de l'Observatoire de Paris

Menu mobile

Observatorio Somnia

Thibault Jeanson

Le travail de Thibault Jeanson est le fruit d’une longue immersion dans l’Observatoire, comme pour mieux en faire ressortir l’essence même. Une ambiance, un détail, une texture, une lumière particulière marquent ses images, où l’émotion prédomine.
Chapitre 1 : la coupole Arago.

Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson
Observatorio Somnia. ©Thibault Jeanson

Observatorio Somnia

03 février 2017

“Les installations de l’Observatoire de Paris, sources de nombreux évènements tant visuels que sonores, ou olfactifs, et toujours d’une certaine façon interactifs, m’ont obligé à revisiter l’approche photographique de mes images : je me suis astreint à chercher cadre et mémento en rapport avec l’élément vivant face à la caméra.

Il s’agit non plus de retranscrire le visuel mais, paradoxe difficile, de rendre des émotions, de trouver dans le cadre, la lumière et la profondeur, un instant contemplatif, « en dehors » du temps.

Saisir les différentes strates d’une installation me demande en général de revenir de façon incessante sur les lieux, de m’en pénétrer et de chercher une inscription dans ses murs ; une « intemporalité ». Sorte d’instant fugace et continue.

Comme les couches successives de terres accumulées provenant de glissements de terrain ou d’accumulations patientes, l’image que je recherche se veut un découpage précis, pour que celle qui résulte soit l’exacte « tranche » d’un moment.

J’essaie de ne pas me contenter d’un rendu « beau » ou purement documentaire ; d’une certaine façon, je cherche à retrouver le moment où l’attention rencontre l’intention, et où l’émotion prédomine. Un peu de ce « sourire » que R. Barthes semblait chercher dans les images de sa mère décédée.

L’Observatoire de Paris est un lieu unique chargé d’Histoire et… d’histoires… Gravées dans ces murs parfois, mais aussi, simplement, dans l’empreinte laissée d’un corps sur un siège, ou dans l’usure polie d’une pièce, parfois aussi dans le bruit feutré de pattes animales marchant sur la coupole, dans le chuintement du déplacement de la lunette, dans l’odeur d’un parquet centenaire… Et toujours tendue vers un point lointain, regard vers les étoiles presque intemporel la lunette nous invite au rêve et à la considération de l’infini.

Chalenge impossible que celui de la photographie face à tant de paradoxes. Mais c’est ce que je cherche à saisir dans mes images.”

 

Je cherche à retrouver le moment où l’attention rencontre l’intention, et où l’émotion prédomine.