Les 350 ans de l'Observatoire de Paris

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Atlas

Mélanie Desriaux

Faisant face à l’immensité autant qu’au détail, le travail de Mélanie Desriaux est la projection d’une recherche intérieure qui se joue des frontières matérielles, géographiques ou temporelles. Ses photographies répondent toujours à un «désir du sauvage comme conquête de la réalité», nourries de rencontres et d’observations, de mesures du temps et de l’espace.

Atlas1 © Mélanie Desriaux
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Atlas

20 décembre 2016

“Atlas porte la voûte céleste.

Sur le territoire natif de la photographie, l’Observatoire d’une cartographie. De Paris au désert d’Atacama, en passant par les toits des maisons, l’Homme remonte à des années-lumière de la terre pour explorer sa condition.

Observer les étoiles, cette part d’incertitude, tracer les lignes terrestres ; c’est le début du voyage.

Retourner le document et basculer dans la fiction ; j’arpente le territoire.

Rencontrer les astronomes, fouiller dans les archives, grimper au Pic du midi, regarder l’éclipse lunaire – la pigmentation progressive de la lune, ses contours polaroïds, son halo phosphorescent – ; prendre la mesure des éléments.

J’observe l’Homme et le vernaculaire ; l’altérité. Et plus particulièrement, un désir du sauvage comme conquête de la réalité. Aller vers l’inconnu, franchir les frontières, tenter de saisir un seuil du visible pour élargir son champ de perception ; son rapport au réel. J’amorce des histoires. Soudée aux choses et ouverte à leur autre, je documente de manière elliptique.

Une approche contemplative pour faire apparaître, dans cette densité, les modalités de notre regard. Je regarde de manière intensive pour trouver dans l’extériorité du monde une image – des images – de ce que je vis dans mon for intérieur.”

 

Lever la tête les pieds aimantés à la terre ; ne rien manquer de ces transhumances, entre réalité et fiction.