Pour les 350 ans de l’Observatoire de Paris, invitez-vous au voyage Astéria proposé par la compagnie Pandarine. Fraîcheur, douceur et poésie, un mélange subtil provenant de deux univers différents et pourtant si complémentaires. Une osmose parfaite qui rend leur danse unique. Découvrez le teaser en attendant le film en préparation…
Astéria
“Écoutez la musique et ressentez ce qu’elle évoque. De là, un arc-en-ciel de couleurs en découle, toutes plus intenses les unes que les autres. Il suffit maintenant de les classer, de la plus douce à la plus intense, de la plus intense à la plus douce, ou simplement d’en faire un méli-mélo sans choisir qui dominera l’autre. Se créer alors un début d’histoire avec un fil conducteur qui mène au scénario, une mise en scène, un jeu de rôle … imaginer un mouvement puis un deuxième…une énergie, puis une autre… Cette réflexion a été notre guide tout au long de l’écriture théâtrale et chorégraphique.
Au travers de nos chorégraphies, nous avons joué sur trois aspects différents : le premier est celui des mains et des bras que l’on identifie sous forme d’assemblage, de construction, de relâcher…une chorégraphie centrée énormément sur le haut du corps.
Le second est beaucoup plus abstrait et ancré dans le sol, avec une certaine tension entre deux êtres qui à la fois s’aiment et se détestent. Une énergie et une atmosphère très prenante tout du long, dans un lieu grandiose et impressionnant, accentuant l’effet souhaité.
Le troisième est axé sur la poésie. Un subtil mélange de légèreté et de douceur en parfaite adéquation avec le lieu représenté. Un simple moment de rêve accessible à tous.
Au travers de notre danse, l’imagination nous a porté vers trois univers différents représentant trois époques différentes. Tout cela regroupé dans un seul et même lieu : l’Observatoire de Paris. Ce lieu est d’abord un site, un bâtiment-forteresse que nous avons investi dans un déroulé vertical commençant depuis la terrasse sud et la Grande galerie, proches des fondations, de sa création au XVIIe siècle, aube de son histoire, poursuivant par la grande salle Cassini baignée de ce Soleil dont l’empreinte marque encore le sol – la ligne méridienne tracée au XVIIIe – pour achever au soleil couchant sur le toit où se dresse cette immense coupole érigée au XIXe, porte d’accès vers les étoiles… Nous dansons à travers les siècles pour incarner et faire vivre l’héritage intemporel et universel de l’Observatoire.”