La photographie astronomique est alors suffisamment au point pour qu’on puisse songer à photographier le Ciel tout entier. C’est le but du projet de la Carte du Ciel, lancé par Mouchez. Pour le réaliser, les opticiens de l’Observatoire, les frères Paul et Prosper Henry (1848-1905 et 1849-1903) construisent un prototype de lunette équatoriale photographique qui est reproduit en de nombreux exemplaires pour équiper les observatoires français et étrangers qui participent au projet. Mais celui-ci, qui va occuper l’Observatoire pendant plusieurs décennies, ne sera jamais terminé. Les plaques photographiques ont cependant un grand intérêt pour mesurer le déplacement (mouvement propre) des étoiles en comparant leur position avec celle donnée par les observations modernes.

légende : Equatorial de la Carte du Ciel - droits : Observatoire de Paris