France Culture, partenaire des célébrations des 350 ans de l’Observatoire de Paris, a consacré son émission La méthode scientifique du 16 novembre 2017 au temps. Que mesure-t-on vraiment quand on mesure le temps ? Notre temps personnel est-il celui de la physique ? Le temps est-il indispensable ? La physique peut-elle se passer du temps ? Que sait-on sur l’origine du temps ?
Une émission à réécouter en podcast sur le site de France culture.
Vous avez peut-être entendu dire que le 31 décembre 2016 a connu cet événement particulier qu’il a duré une seconde de plus que n’importe quel autre jour. Et pour cause, cette seconde intercalaire est nécessaire pour réaligner les horloges. Ou plus précisément pour caler le temps atomique sur le temps universel. Parce qu’il n’y a pas qu’un temps. Il y a des temps. Mais y a-t-il eu des temps de tout temps ? Le temps passait-il avant le début des temps ? Bref, à l’issue de cette émission, il vous sera devenu quasi impossible de répondre à la question « quelle heure est-il ? ».
Pourquoi le temps passe-t-il ? C’est le problème que La méthode scientifique va tenter de résoudre…
Et pour remettre les pendules à l’heure, La méthode scientifique va refaire la controverse Einstein/Bergson en direct, avec dans le rôle d’Einstein Etienne Klein, physicien, docteur en philosophie des sciences et producteur de La Conversation scientifique et dans le rôle de Bergson Elie During, maître de conférences à Paris-Nanterre, il a travaillé sur la réception bergsonienne de la théorie de la relativité et préfacé la nouvelle édition du Paradoxe des Jumeaux de Paul Langevin aux Presses Universitaires de Paris Nanterre.
Non seulement, il n’y a pas un temps mais des temps, le temps des physiciens n’est pas le temps des philosophes, comme on le verra tout à l’heure mais le temps de Newton n’est pas le temps d’Einstein non plus et, pour compliquer le tout le mot lui-même, « temps » est devenu tellement polysémique qu’il désigne plusieurs réalités très différentes…
Avec Michel Abgrall, ingénieur de recherche CNRS à l’Observatoire de Paris, au sein du laboratoire Syrte.