L’image de l’astronome passant la nuit dans le froid, l’œil rivé au télescope, appartient presque au passé. Beaucoup de télescopes sont maintenant robotisés ou pilotés à distance. Les instruments des télescopes géants ou des grands radiotélescopes sont d’une telle complexité qu’ils ne sont utilisables que par des spécialistes qui résident dans les observatoires de mission situés aux endroits où le ciel est propice. L’astronome reste dans son bureau et communique avec ces spécialistes pour s’assurer de la bonne marche des observations. Il reçoit les résultats par internet, de la même façon qu’il récupère les observations des télescopes spatiaux ; il les interprète et publie ses conclusions toujours depuis son ordinateur. L’astronomie perd ainsi en poésie, mais gagne en efficacité.